Le vendredi 17 juin à 10h du matin, la fine équipe du Pot Au Fab débarque dans la cuisine du Picoulet. Cécile, Jeanine, Denise et leurs acolytes déballent et installent l’imprimante alimentaire qu’il s’agit d’utiliser pour la première fois. Ô Surprise, Ô désagrément : tout le monde se retrouve avec de l’encre plein les mains. Heureusement l’encre alimentaire se nettoie vite et bien.
Farine et matière grise
Rapidement, deux équipes se forment : l’une fait les courses puis concocte gâteaux et sablés, tandis que l’autre s’attelle à la transformation des dessins à envoyer dans l’imprimante. En effet, ces dessins doivent avoir exactement la même taille que les emporte pièce créés la semaine précédente lien vers l’article Premières impressions. En fait, ces dessins sont ceux qui ont servi à fabriquer les emporte-pièces mais il faut les passer de trois à deux dimensions, puis les vectoriser en les passant au format .SVG grâce au logiciel Inskape. Simple comme bonjour !
Sablés récalcitrants
Vectorisation, impression, découpage, collage des dessins grâce à un peu d’eau vaporisée sur les sablés d’une forme parfaitement identique : tout se déroule à merveille. Jusqu’à la cuisson au four.
Les sablés se rétractent à la chaleur, mais pas les feuilles de sucre… Au final, les dessins en sucre dépassent légèrement du gâteau. Tant pis, ce sera bon quand même et c’est en cuisinant avec une imprimante alimentaire qu’on devient cuisinier avec imprimante alimentaire !
Gâteaux au yaourt et ventilateur
Après cette petite déconvenue sur les sablés, l’activité d’impression de photos et du logo Pot Au Fab sur les feuilles de sucre se déroule comme sur des roulettes. Les gâteaux au yaourt sont décorés et dé-li-ci-ieux !
Tout le monde est crevé, mais les gâteaux rechargent les batteries. En mangeant, la petite bande prend du recul face aux difficultés de la journée et mesure l’apprentissage qui vient d’être intégré.
Tout le monde a droit à sa part de gâteau ? Non… Georges s’épuise encore sur l’imprimante 3D. Il cherche à imprimer d’autres emporte-pièces, sans succès. Heureusement, Jean-Luc trouve la solution vers 18h : c’est le fil du ventilateur qui est déconnecté. Du coup surchauffe et filament qui s’écrase dans la buse.
Ouf, une fois la solution trouvée, tout le monde peut vraiment déguster le fruit de la journée.